Le parc national Sajama
La Bolivie nous en a déjà mis plein la tronche. C’est pas à Sajama que ça va changer.
De La Paz, il faut prendre: un bus en direction de Patacamaya, descendre dans ce village “far-westique”, patienter et choper le seul mini-van qui rejoint le village de Sajama. La dernière partie du trajet est un peu sportive, mais très belle.
Après une (longue) journée de transports, nous pénétrons dans ce parc naturel encore préservé. Environs 1.000km² de nature, à proximité de la frontière chilienne. Une altitude qui oscille entre 4.000 et 6.500m. Et des volcans…parfaits! Par leur forme. Par leur beauté. La rumeur dit que le logo de la Paramount est très fortement inspiré de l’un d’entre eux. Le plus célèbre et plus haut sommet du pays: le Sajama. Mais n’oublions pas ses cousins, les jumeaux. Le Parinacota et le Pomarapi.
Le village de Sajama est sublime. Une sensation no man’s landesque nous envahit. Des maisons en adobe. Un vent assassin. Un froid sibérien. Peu de touristes, plutôt des passionnés d’andinisme. Des locaux accueillants et authentiques. Il y a encore 2 ans, le village ne connaissait pas l’électricité.
Nous passons 3 nuits dans le parc. La première dans le village de Tomarapi. Nous nous y rendons en 4x4 et logeons dans la charmante auberge du “village”, composé, en réalité, par une dizaine de maisons et une mignonne église.
Le lendemain, nous menons notre première expédition. Jusqu’à la lagune de Huaynacota. Seuls. Uniquement guidés par la présence impressionnante du Sajama ainsi que par quelques vigognes. Les paysages sont surréalistes.
Le soir-même nous quittons Tomarapi pour revenir à Sajama. Le soleil est sur le point de se coucher. La lumière sur la petite église baroque, sur les maisons et sur les rues désertes, est…apocalyptique. Au loin, les volcans s’éteignent lentement.
Aujourd’hui nous partons à la découverte des geysers El Tatio au pied des jumeaux. Des phénomènes géothermiques semblables à ceux rencontrés en Nouvelle-Zélande. Cette “promenade” nous prendra toute la journée. Des geysers à une petite cabane abandonnée. De crête en crête. Nous avons la sensation d’être sur un autre planète. De fouler des terres vierges, délaissées par l’homme. La nature s’exprime dans toute sa splendeur. Nous sommes envahis par des sentiments indescriptibles. Parcourir ces lieux d’une beauté lunaro-martienne. Le silence. Une solitude bienfaisante. Le froid. Le soleil. Ces animaux qui nous entourent. Lamas, vigognes, ñandus (une espèce de petite autruche), des viscachas (un petit animal, sorte de mi-lapin, mi-lièvre, mi-écureuil,mi-gale)…
Et au loin, le village. Perdu au milieu de nulle part. Protégé par le Sajama. Dès la tombée de la nuit, le vent se lève et soulève le sable, les âmes s’éteignent et seuls quelques résistants s’empiffrent de sopas de verduras, de milanesas et de mate de coca.
Ce parc nous a envouté. Un lieu parmi les plus sublimes que nous ayons vus. Mais chut. Ne le répétons pas trop. Gardons ce secret préservé.
C’est l’heure de quitter ce paradis de nature. Le soleil dort encore. Les étoiles brillent de mille feux. La seule navette de la journée est bondée. Entre occidentaux et locaux. Tant bien que mal, nous posons une demi-fesse sur un bout de métal. 3h plus tard, nous sommes à Patacamaya. Un bus de 2h pour Oruro (ville minière, célèbre pour son carnaval). Suivi d’un autre bus. 5h jusque Potosi. Et un dernier, 3h avant d’atteindre notre destination finale, Sucre.
Une journée de transports pour traverser une grande partie de la Bolivie. Cela pourrait paraître long et pénible. Mais non. Ce pays est un joyau. Il est impossible d’ôter notre regard de la vitre du bus. L’Altiplano défile devant nos yeux émerveillés...
Quel bonheur.
Les photos parleront plus fort. ICI.
Nels
De La Paz, il faut prendre: un bus en direction de Patacamaya, descendre dans ce village “far-westique”, patienter et choper le seul mini-van qui rejoint le village de Sajama. La dernière partie du trajet est un peu sportive, mais très belle.
Après une (longue) journée de transports, nous pénétrons dans ce parc naturel encore préservé. Environs 1.000km² de nature, à proximité de la frontière chilienne. Une altitude qui oscille entre 4.000 et 6.500m. Et des volcans…parfaits! Par leur forme. Par leur beauté. La rumeur dit que le logo de la Paramount est très fortement inspiré de l’un d’entre eux. Le plus célèbre et plus haut sommet du pays: le Sajama. Mais n’oublions pas ses cousins, les jumeaux. Le Parinacota et le Pomarapi.
Le village de Sajama est sublime. Une sensation no man’s landesque nous envahit. Des maisons en adobe. Un vent assassin. Un froid sibérien. Peu de touristes, plutôt des passionnés d’andinisme. Des locaux accueillants et authentiques. Il y a encore 2 ans, le village ne connaissait pas l’électricité.
Nous passons 3 nuits dans le parc. La première dans le village de Tomarapi. Nous nous y rendons en 4x4 et logeons dans la charmante auberge du “village”, composé, en réalité, par une dizaine de maisons et une mignonne église.
Le lendemain, nous menons notre première expédition. Jusqu’à la lagune de Huaynacota. Seuls. Uniquement guidés par la présence impressionnante du Sajama ainsi que par quelques vigognes. Les paysages sont surréalistes.
Le soir-même nous quittons Tomarapi pour revenir à Sajama. Le soleil est sur le point de se coucher. La lumière sur la petite église baroque, sur les maisons et sur les rues désertes, est…apocalyptique. Au loin, les volcans s’éteignent lentement.
Aujourd’hui nous partons à la découverte des geysers El Tatio au pied des jumeaux. Des phénomènes géothermiques semblables à ceux rencontrés en Nouvelle-Zélande. Cette “promenade” nous prendra toute la journée. Des geysers à une petite cabane abandonnée. De crête en crête. Nous avons la sensation d’être sur un autre planète. De fouler des terres vierges, délaissées par l’homme. La nature s’exprime dans toute sa splendeur. Nous sommes envahis par des sentiments indescriptibles. Parcourir ces lieux d’une beauté lunaro-martienne. Le silence. Une solitude bienfaisante. Le froid. Le soleil. Ces animaux qui nous entourent. Lamas, vigognes, ñandus (une espèce de petite autruche), des viscachas (un petit animal, sorte de mi-lapin, mi-lièvre, mi-écureuil,
Et au loin, le village. Perdu au milieu de nulle part. Protégé par le Sajama. Dès la tombée de la nuit, le vent se lève et soulève le sable, les âmes s’éteignent et seuls quelques résistants s’empiffrent de sopas de verduras, de milanesas et de mate de coca.
Ce parc nous a envouté. Un lieu parmi les plus sublimes que nous ayons vus. Mais chut. Ne le répétons pas trop. Gardons ce secret préservé.
C’est l’heure de quitter ce paradis de nature. Le soleil dort encore. Les étoiles brillent de mille feux. La seule navette de la journée est bondée. Entre occidentaux et locaux. Tant bien que mal, nous posons une demi-fesse sur un bout de métal. 3h plus tard, nous sommes à Patacamaya. Un bus de 2h pour Oruro (ville minière, célèbre pour son carnaval). Suivi d’un autre bus. 5h jusque Potosi. Et un dernier, 3h avant d’atteindre notre destination finale, Sucre.
Une journée de transports pour traverser une grande partie de la Bolivie. Cela pourrait paraître long et pénible. Mais non. Ce pays est un joyau. Il est impossible d’ôter notre regard de la vitre du bus. L’Altiplano défile devant nos yeux émerveillés...
Quel bonheur.
Les photos parleront plus fort. ICI.
Nels
Anonyme
Bravo les champions ! ; )
Nam
2 septembre 2011 à 02:15
Wilson GS
Toujous des photos incroyables! Plus que deux mois pour vous entendre raconter vos exploits de vive voix. Gros bisous à vous deux!
Wils
2 septembre 2011 à 21:50
mãe
À chaque fois je suis émerveillée par les photos, par les écrits... Je suis fan...
À vous deux, gros bisous pleins d'amour,
mãe
3 septembre 2011 à 00:16
Caro
Sacré coup de coeur pour la Bolivie à ce que je comprends... et ca se comprend quand on voit les photos (et récits bien sur ;o)
Magnifique !!!
bisous a vous 2 les randonneurs
5 septembre 2011 à 10:22