Valparaíso
A 120km à l’ouest de Santiago, nous accédons à Valparaíso, Valpo’ pour les intimes, en bus. Suivi d’un colectivo pas cher, mais inconfortable avec nos gigantesques sacs à dos. Difficile de manœuvrer dans ces espaces réduits et truffé de barres métalliques. Direction le quartier de Portales. Légèrement excentré. A mi-chemin entre Valpo’et Viña del Mar.
Ici, nous attend la charmante maison de la señora Claudia. L’adorable señora Claudia. Accueil chaleureux, intérieur soigné et lumineux, chambre mignonne, vue sur la mer. Un havre de paix pour profiter de nos 3 jour en ville.
Pour couronner le tout, le ciel s’est habillé de bleu. Le soleil de jaune. Et Valpo’. Et…Valpo’…de toutes les couleurs.
L’histoire de Valparaíso est intimement liée à la mer. Perpétuellement convoitée pour son emplacement maritime stratégique. Les indiens Changos, d’abord. Puis, vous connaissez la ritournelle, vinrent les conquistadors. Faisant de ce petit port de pêche, l’une des étapes importantes du “transfert” de richesses vers l’Espagne. Se succédèrent pirates et marins. L’expansion fulgurante de la ville connaitra un coup d’arrêt avec le séisme de 1906 et l’ouverture du canal de Panama. A l’heure actuelle, le port reste d’une importance capitale pour le Chili.
Valpo’ est très facile à décrire. Elle est composée de deux parties distinctes. La première, El Plan, est une zone plate, très dense, collée au rivage, et dont les principales artères sont parallèles à celui-ci. Le front de mer est excellemment desservi par un métro en surface, longeant toute la côte.
La seconde se trouve derrière El Plan. Ce sont 42 collines, tournées vers la mer, abritant un patchwork de maisons branlantes et colorées ainsi qu'un dédale de ruelles abruptes et d’escaliers.
Le décor est planté. Et il est exceptionnel. Surprenant. Intrigant. Valpo’ possède un charme fou. On s’y sent bien. Malgré quelques quartiers peu recommandables.
Notre projet est de visiter les plus célèbres de ces collines. Où on fleurit, principalement au 19°siècle, ces divers quartiers et ces milliers de maisons. Emprunter les ascenseurs, témoins d’un temps que les moins de 20 ans…
Flâner dans les ruelles pavées et pentues. Observer scrupuleusement ces maisons multicolores en tôle ondulée. Entre deux ballades, nous voulons déguster quelques plats locaux. Principalement du poisson. Tout ça, avec comme QG, la maison de la señora Claudia, Cariño Porteño, où nous sommes chouchoutés. Notamment, grâce à un délicieux petit dej’, préparé avec soin et minutie.
Nos pas nous mènent de rue en rue. Découvrant, tour à tour, le cerro Bellavista. Le coin des artistes, avec son musée à ciel ouvert.
Puis le port et le quartier Puerto. Avant, le cerro Artilleria. On évite, ensuite, le plus ancien quartier de la ville, Santo Domingo, que les locaux se sont empressés de nous déconseiller.
En route pour le cerro Alegre et le cerro Concepcion. Nous découvrons une ville qui nous rappelle, parfois, Lisbonne. Ou encore Coimbra. Il y fait bon vivre. Les gens sont décontractés et souriants. Menant une vie plutôt paisible. Seule l’agitation des manifestations estudiantines (voir notre article sur Santiago) vient bousculer cette quiétude.
Enfin, en bons touristes, nous rendons visite à ce bon vieux Pablo Neruda. Qui, comme beaucoup d’artistes, était tombé fou amoureux de la ville. Et, c’est probablement lui qui en parle le mieux:
“Valparaiso, comme tu es inconséquente…, tu n’as pas peigné tes cheveux, tu n’as jamais le temps de t’habiller, tu t’es toujours laissé surprendre par la vie…”
Valpo’ est vraiment un endroit fantastique. Nous y avons pris beaucoup de plaisir. Seuls nos mollets ont souffert.
Mais trêve de mots, Valpo’ ne se raconte pas. C’est une ville qui se vit. Qui se regarde. Dont on scrute les détails. Un atelier d’artiste. Un paradis photogénique.
Pour l’admirer, c’est ICI.
Nels
PS: C'est pas parce qu'on rentre dans près de 15 jours, qu'il ne faut plus bosser! Allez, on veut du commentaire, de la blague, de la flatterie, de la critique... Et, même, des jeux de mots!
Ici, nous attend la charmante maison de la señora Claudia. L’adorable señora Claudia. Accueil chaleureux, intérieur soigné et lumineux, chambre mignonne, vue sur la mer. Un havre de paix pour profiter de nos 3 jour en ville.
Pour couronner le tout, le ciel s’est habillé de bleu. Le soleil de jaune. Et Valpo’. Et…Valpo’…de toutes les couleurs.
L’histoire de Valparaíso est intimement liée à la mer. Perpétuellement convoitée pour son emplacement maritime stratégique. Les indiens Changos, d’abord. Puis, vous connaissez la ritournelle, vinrent les conquistadors. Faisant de ce petit port de pêche, l’une des étapes importantes du “transfert” de richesses vers l’Espagne. Se succédèrent pirates et marins. L’expansion fulgurante de la ville connaitra un coup d’arrêt avec le séisme de 1906 et l’ouverture du canal de Panama. A l’heure actuelle, le port reste d’une importance capitale pour le Chili.
Valpo’ est très facile à décrire. Elle est composée de deux parties distinctes. La première, El Plan, est une zone plate, très dense, collée au rivage, et dont les principales artères sont parallèles à celui-ci. Le front de mer est excellemment desservi par un métro en surface, longeant toute la côte.
La seconde se trouve derrière El Plan. Ce sont 42 collines, tournées vers la mer, abritant un patchwork de maisons branlantes et colorées ainsi qu'un dédale de ruelles abruptes et d’escaliers.
Notre projet est de visiter les plus célèbres de ces collines. Où on fleurit, principalement au 19°siècle, ces divers quartiers et ces milliers de maisons. Emprunter les ascenseurs, témoins d’un temps que les moins de 20 ans…
Flâner dans les ruelles pavées et pentues. Observer scrupuleusement ces maisons multicolores en tôle ondulée. Entre deux ballades, nous voulons déguster quelques plats locaux. Principalement du poisson. Tout ça, avec comme QG, la maison de la señora Claudia, Cariño Porteño, où nous sommes chouchoutés. Notamment, grâce à un délicieux petit dej’, préparé avec soin et minutie.
Nos pas nous mènent de rue en rue. Découvrant, tour à tour, le cerro Bellavista. Le coin des artistes, avec son musée à ciel ouvert.
Puis le port et le quartier Puerto. Avant, le cerro Artilleria. On évite, ensuite, le plus ancien quartier de la ville, Santo Domingo, que les locaux se sont empressés de nous déconseiller.
En route pour le cerro Alegre et le cerro Concepcion. Nous découvrons une ville qui nous rappelle, parfois, Lisbonne. Ou encore Coimbra. Il y fait bon vivre. Les gens sont décontractés et souriants. Menant une vie plutôt paisible. Seule l’agitation des manifestations estudiantines (voir notre article sur Santiago) vient bousculer cette quiétude.
Enfin, en bons touristes, nous rendons visite à ce bon vieux Pablo Neruda. Qui, comme beaucoup d’artistes, était tombé fou amoureux de la ville. Et, c’est probablement lui qui en parle le mieux:
“Valparaiso, comme tu es inconséquente…, tu n’as pas peigné tes cheveux, tu n’as jamais le temps de t’habiller, tu t’es toujours laissé surprendre par la vie…”
Valpo’ est vraiment un endroit fantastique. Nous y avons pris beaucoup de plaisir. Seuls nos mollets ont souffert.
Mais trêve de mots, Valpo’ ne se raconte pas. C’est une ville qui se vit. Qui se regarde. Dont on scrute les détails. Un atelier d’artiste. Un paradis photogénique.
Pour l’admirer, c’est ICI.
Nels
PS: C'est pas parce qu'on rentre dans près de 15 jours, qu'il ne faut plus bosser! Allez, on veut du commentaire, de la blague, de la flatterie, de la critique... Et, même, des jeux de mots!
tivieux
Tu ressembles à un indigné...derrière la grille ! Que c'est joliiii ces ascenseurs aux couleurs de la Mae...heu...Madre ! On se croirait à la gare de Tags-beek...
20 octobre 2011 à 19:13
manoco
c'est vrai! que Val n'a pas raison est multicolore.. mais le ciel, toujours bleu ...Ma puce? en noir et blanc cool en multicolore ..géniale!!! Nels? avec son regard noir entre ces couleurs ...et en+, réplique de Caline en noir sur ce semblant de blanc!!!
Superbes photos ...
demain est un autre jour, mais après demain ???? sera ton jour chérie!!! très bon anniversaire ce 22octobre chérie,, je pense énormément à toi bisous à vous deux...
20 octobre 2011 à 22:38
Anonyme
jeux de mot à moi??? LOL cons qui s'adorent ..iii te souviens -tu ??? du descendant??
20 octobre 2011 à 23:06
Anonyme
même plus le temps de vous lire... mais aujourd'hui je prends qq minutes pour te souhaiter un bon annif Angélique!!
Bisous de nous 3!
22 octobre 2011 à 15:20
Anonyme
c'était Tinette et Margaux :)
22 octobre 2011 à 15:21
Anonyme
Les GSM fonctionnent-ils à Valpa?
Normalement pas car çà ne "va pas l'réseau" ...
J'ai honte mais c'est vous qui l'avez demandé;-)
Ici, les politiciens s'activent pour avoir un gouvernement pour vous accueillir ... mais il vaut mieux que vous restiez encore qq jours/semaines de plus.
Biz
Philippe
22 octobre 2011 à 16:14
tivieux
Réveillez-vous ! Animez le blog avec vos commentaires ! Il ne reste que quelques jours à partager tous ensemble comme si nous étions les uns près des autres... Merci les d'jeunes de nous avoir donné cette chance.
25 octobre 2011 à 23:41
Bernard
La petite histoire cachée par nos klotrotteurs... A "El Plan", ils se promenaient avec des TdM-istes français et japonais. Un génie leur apparaît "jetez un objet dans l'eau" leur dit-il.. "Si je le retrouve, je vous expédie chez vous sur le champ !" Le français jette un cure-dent : pas de chance...le génie le retrouve. Hop ! Envolés ces compagnons..retour au pays de la baguette ! Le japonais, inquiet, lance un clou.. Raté ! Zou...plus de compagnons aux yeux bridés..retour case made in Japan... Nelson...ce petit belge ,supérieurement intelligent, jette, comme les autres, un "brol"... Et, à ce jour, le génie ne l'a toujours pas trouvé... Nos jeunes et lui font toujours la fête en prolongeant le séjour ! Nelson avait lancé un...dafalgan !
31 octobre 2011 à 09:24