Notre tour du monde...

Los Angeles, la cité des anges

Los AngelesL.A. pour les intimes. Pueblo de Nuestra Señora la Reina de Los Ángeles del Río de Porciúncula pour les conformistes. Deuxième plus grande agglomération des Etats-Unis avec plus de 18,5 millions d’habitants, la région a été peuplée par les amérindiens pendant des siècles. Jusqu’en 1771, et l’arrivée de deux missions espagnoles. En 1781, le petit pueblo de Los Angeles (“la cité des anges”) est fondé et compte une quarantaine d’habitants.
Successivement annexé par le Mexique et par les Etats-Unis, le petit village va se développer en quelques décennies seulement. Avec l’arrivée du chemin de fer, dans un premier temps. Puis, la culture des agrumes. La découverte de gisements de pétrole au début du 20° siècle, ensuite. L’essor de l’industrie aéronautique contribuera également au développement de la cité.

Et, last but not least, l’industrie cinématographique, qui choisit la ville, et en particulier Hollywood, comme capitale, va définitivement cimenter la ville comme une des métropole les plus influentes du monde.

Aujourd'hui, Los Angeles est une ville cosmopolite et moderne dont l’économie est principalement basé sur les secteur des finances, des télécommunications, de la loi, de la santé et des transports. La cité des anges est également l'un des principaux foyers d'immigration du pays. Une porte d’entrée aux Etats-UnisLos Angeles est divisée en de nombreux quartiers, très hétérogènes à tous niveaux. Souvent décriée pour son indice de criminalité, elle n’est, selon les statistiques, pas plus dangereuse qu’une autre grande ville.

Enfin, L.A. est évidemment (et ce malgré, une concurrence de plus en plus féroce) la capitale mondiale du divertissement et propose une énorme activité culturelle (cinéma, théâtre, musique…). Berceau de nombreuses images qui hantent nos esprits par le biais des séries, des films et autres clips, elle est également le repère des nombreuses icônes de notre société: les stars.


C’est, d’ailleurs, par là que nous commençons. En effet, nous approchons de Malibu par la Highway 1. Le stress s’empare de nous. Nos genoux tremblent. Nous avons les mains moites. Une goutte de sueur au front. A l’idée d’en croiser une. Une S.T.A.R. Se pose une question cruciale: “comment distinguer la star du commun des mortels?”. En d’autres termes, “comment reconnaître la star?”. Vu le dédain de Nels vis-à-vis de ces nouveaux messies, à qui, selon lui, on donne trop d’importance. Et compte tenu de la capacité d’Angie à en reconnaître une: elle ne pourrait faire (et c’est une vrai chance) la différence entre Brad PittCheb Mami et Danny DeVito! Nous décidons d’interroger les personnes susceptibles d’en être en leur demandant: combien de fois par jour ils font caca!”. Car, selon nous, ces demi-dieux font probablement moins caca que nous. C’est idiot, nous direz-vous! C’est pas faux…mais ça a marché! On en parle plus loin…


Après un petit arrêt “waouh...c’est la plage dans Baywatch…on y va?” à Malibu, on se dirige vers Santa Monica. Petite bourgade côtière de l’ouest, Santa Monica est célèbre pour son pier (jetée sur pilotis) comptant de nombreux restaurants et surtout des montagnes russes. Nous nous sommes principalement attardés dans son petit centre, très cossu et vivant. De belles avenues, bordées de cocotiers, une belle promenade le long de l’océan, et des rues commerçantes piétonnières. Une très bonne ambiance y règne. Décontractée, mais non moins fortunée.

Une étape agréable en appelle une autre. Direction Venice Beach. Quartier situé en bord de mer, il est connue pour ses canaux (d’où le nom Venice – Venise) ainsi que pour son Ocean Front Boardwalk. Front de mer mis à l’honneur par de nombreuses séries. Un véritable berceau artistique. On y croise des stars, des artistes de rue, de nombreux marginaux et autres altermondialistes, des gothiques, des punks, des sans abri, des vendeurs à la sauvette, des musiciens, des peintres…


Bref, cette promenade fourmille d’activités. A cela s’ajoute les sportifs. Basket, skateboard, beach-volley, roller, vélo, body-building… On y trouve de tout et à toutes les sauces. Toutes les excentricités sont permises à Venice. En ce qui nous concerne, on a vraiment apprécié cette ambiance.


D’autant plus que c’est à Venice que nous avons croisé une de ces personnes qui fait peu caca. Une star. Laquelle? Un peu de patience!

Nous nous promenons tranquillement à travers la plage lorsque le regard d’Angie est attiré par le string fluo d’une charmante volleyeuse. “Ah bon?”, dit Nels. Absorbés par la qualité de jeu de cette partie de beach-volley, nous nous posons deux secondes. Au même instant, surgit une petite troupe qui attire également notre regard: deux grandes baraques de 2m (de long et de large), une sorte d’imprésario avec son portable et ses notes, un cameraman, un preneur de son et toute une petite cour…autour de la “lumière”. La starAngie propose de rester. Nels, qui en avait vraiment marre de mater regarder le match de beach-volley, accepte toute de même. Nous voici spectateurs privilégiés d’un tournage de clip. Rien d’exceptionnel au final, mais c’était quand même sympa de voir ça...


Mais, c’est pas tout ça, nous n’avons que 2 jours à L.A., il est temps de se bouger. On veut voir le panneau. “Ze panneau”. On roule à travers la ville. C’est un plaisir de conduire notre Mustang sur ces belles avenues dont les noms ne nous sont pas étrangers: Sunset Boulevard, Santa Monica BoulevardMelrose Avenue, Hollywood Boulevard.
Le panneau, donc. Ouais. Il est là. A 478m de hauteur. Posé sur une des nombreuses collines de L.A., dominant un quartier aux baraques très intéressantes. Au départ “Hollywoodland”, l’enseigne était destinée à promouvoir un nouveau programme immobilier. Depuis, et après de nombreuses réfections et injections de $, c’est quelques lettres sont devenues le symbole de toute une ville.


On termine notre première journée par un excellent resto sur Sunset Boulevard: le Bowery. Une ambiance cosy et des plats intéressants.
Pour dormir, on a trouvé une perle. Un prix hyper démocratique. Une situation parfaite: sur Beverly Boulevard, à hauteur de Korea Town. Une qualité nordique (normal, c‘est tenu par Bo, un danois). Bref, on ne peut que vous conseiller (si, comme nous, vous n’avez pas beaucoup d’argent) de loger au Stay On Beverly.

Une bonne nuit de sommeil plus tard, nous enchaînons notre seconde journée par un tour dans Korea TownAaah…que c’est bon d’être en Asie!

On reprend notre Mustang pour arpenter la ville. Cap sur Beverly Hills pour rendre visite aux Walsh! Sur le chemin, nous traversons Melrose. Un coin de rêve pour le shopping. D’innombrables petites boutiques, des grandes enseignes, des bars et restos branchés. Un quartier à revoir avec plus de temps. Ce qui est fou, c’est l’impression d’être dans des lieux qu’on connaît. A tout moment, on imaginait Amanda sortir de la petite propriété avec piscine de Melrose Place, pour se rendre au bar de Jack.


Nous arrivons à Beverly Hills. Un autre monde. Les nombreuses Golf GTI Rabbit de chez nous sont comme les Porsche Carrera d’ici…une banalité! Du luxe, du pognon, des pétasses, des bagnoles de luxe…à en vomir! Ici, pas de mendicité (contrairement aux autres quartiers de L.A. et d’ailleurs aux states).
On fait un petit tour rapide sur Rodeo drive, avant de s’éloigner pour scruter la zone résidentielle. On ne va pas s’étaler là-dessus, c’est comme dans les films. Voire pire! Néanmoins, il faut préciser que les américains restent toujours aussi avenants, amicaux et sympas! Pognon ou pas.


Le dernier acte se déroule sur Hollywood Boulevard. On ne pouvait l’éviter. Une large avenue, bordée de palmiers, croisée par des rues perpendiculaires…comme partout en ville! Cependant, au sol, des étoiles continuent à fleurir avec le nom de célébrités. Le quartier a, semble-t-il, repris du poil de la bête depuis quelques années, et abritent de nombreux magasins, centre commerciaux, lieux de spectacle… Toutefois, ce n’est pas le quartier le plus glamour de L.A.


On termine notre séjour par un Chipotle (voir les épisodes précédents) et par un soirée “lavoir”. Assez instructif. Grands, ouverts toute la nuit, proposant le wi-fi, des jeux et des télés, c’est une expérience à faire. Surtout, si elle est suivie d’un petit tour dans un CVS Pharmacy Drug Store à 3h du mat’, pour acheter des semelles (déchiquetées par la machine à laver). Les CVS, à l’instar des Wal-mart, sont ouverts all night long et présents à tous les coins de rue. On y trouve de tout. Un bonheur…un peu glauque!

Trois petites notes pour clôturer ce texte déjà trop long:

1. Non, nous n’avons pas visité les studios de cinéma. D’abord, parce qu’on s’en fout. Par manque de temps (voire d’argent) aussi. Puis, on aime à croire qu’on est pas des touristes 100%. Et enfin, nous ne voulions pas casser la magie“Ouiii Hollywood, continue à nous berner faire rêveyyy”.


2. Vous l’avez bien mérité, et quitte à vous décevoir…la star, c’était Amber Rose. Comment ça, c’est pas une star? Elle ne fait caca que 2 fois par an (les solstices). Et ce, malgré un postérieur hors normes! Googlisez-la et vous trouverez son charmant minois, son passé de model, sa relation tumultueuse avec le rappeur Kanye West et toutes ses tentatives pour continuer à sortir la tête de l’eau.


3. On a vraiment apprécié la ville de L.A. Peut-être même plus que San Francisco


Voilà, c’est fini. Los Angeles. Les Etats-Unis. Une autre étape de notre tour du monde. A nous, l’Amérique du SudPérouhere we cooome! Vite, vite…les mamans nous attendent!

Les photos de la cité des anges sont ICI.

Nels

1 Response Subscribe to comments

  1. gravatar
    Sylv'

    Coucou !

    C'est cool que vous ayez eu une voiture pour le coup, moi j'avais pas vraiment pu apreccier cette immense ville a velo (trop occupe a pas me faire ecraser par un pick-up ) !

    bonne chance pour la suite du periple :D

    21 juillet 2011 à 02:11

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