Highway 1 – De San Francisco à Los Angeles
Au revoir San Francisco!
A nous la Highway 1, l'une des plus belles routes côtières du monde. Plus de 500 km au volant de notre Ford Mustang.
Avant de rejoindre Santa Cruz, notre première étape pour dormir, on s’arrête à Palo Alto et Stanford… pour une pause déjeuner et shopping!
Palo Alto est une riche municipalité, située au cœur de la Silicon Valley. Il est agréable de s’y promener, la rue principale est bordée de magasins plus ou moins chics et de terrasses où le beau monde se donne rendez-vous. On a l’impression de se trouver dans un Burlingame-numéro-2.
Stanford accueille l’Université du même nom, l’une des plus prestigieuses universités américaines. Le campus est immense. Il s’étend sur plus de 30 km² et comprend un complexe sportif digne des films américains. Sur un des nombreux terrains de foot (soccer ici…), de jeunes joueuses se disputent quelques balles et s’entrainent
Après cette première halte, on décide de pousser une pointe jusqu’à Cupertino qui abrite le siège d’Apple. Juste par curiosité, on fait quelques rondes dans cet immense quartier général, qui selon nous, n’a rien à envier à notre Coca Cola national, de Leeuw-Saint-Pierre.
On poursuit notre route vers la côte, en passant par Los Gatos où vivent nos amis californiens, Bernadette & Neil, rencontrés lors de la descente en rafting sur la Merced river. Malheureusement, on ne s’y arrêtera pas, principalement par manque de temps. Merci encore à eux pour leur chaleureuse invitation.
Enfin arrivés à Santa Cruz, c’est un peu la stupéfaction. Cette ville n’a rien d’exceptionnel, si ce n’est son énorme parc d’attraction sur la plage, le beach boardwalk, classé monument historique. Et pourtant, la ville affiche des tarifs exorbitants. La chambre double est quasi aussi chère qu’à San Francisco et ce même dans le plus pourax des motels. En même temps, Angie qui souffre de maux de ventre depuis quelques heures, se sent de plus en plus mal, jusqu’à se plier en 2. Elle finit par vomir sur le bord de la route… Pour alléger sa souffrance et lui permettre de s’allonger au plus vite, on choisit le premier motel venu. Le moins cher. Pas si mal finalement, niveau qualité/prix.
Notre deuxième étape est San Luis Obispo. Pour y accéder, on passe par le fameux Big Sur, une des plus belles parties de la côte californienne dont les paysages sont constitués de falaises tombant à pic dans l’océan. Autant dire qu’on a été “déçus” par la route.
D’abord, on s’attendait à une route sauvage et désertique (du genre de celles de l’Arizona ou de l’Utah). Ensuite, on s’attendait à avoir des vues à couper le souffle. Ce ne fut pas le cas puisqu’on a été continuellement plongés dans un brouillard épais ne laissant rien transparaître. Rien ne nous permet de critiquer cette côte, comme rien ne nous permet non plus d’en dire du bien. C’est un peu comme si on n’y était pas passer. Cela dit, les falaises sont belles et bien là. Et à découvert, ça doit être terriblement beau.
En quittant les plages de Big Sur vers San Luis Obispo, notre curiosité est éveillée par la présence d’une colonie d’animaux marins à Piedras Blancas. On s’arrête pour aller voir de plus près de quoi il s’agit. Ce sont des éléphants de mer. Impressionnants!
Piedras Blancas est un site protégé qui accueille, chaque année, des milliers d’éléphants de mer. On confirme… ils sont bel et bien là. En masse. Et ils ne rigolent pas. Les mâles grognent pour protéger leur harem et leurs horribles trompes ont pour effet d’amplifier le bruit. Angie se prend malgré tout d’affection pour ces animaux. Elle les observe longuement et les prend en photo pour immortaliser ce moment…unique.
A peine au volant, notre regard est à nouveau attiré par une “tribu” d’animaux. Cette fois-ci, ce sont des zèbres. On en croit pas nos yeux. Incroyable, mais vrai!
Il s’avère qu’ils appartiennent au Hearst Castle, le domaine somptueux du magnat milliardaire de la presse, William Randolph Hearst. Au début du XX° siècle, il en fit une véritable ville pour accueillir les stars hollywoodiennes et d’autres personnalités, avec 56 chambres, 19 salons, 51 hectares de jardins, piscines d'intérieur et extérieure, courts de tennis, salle de cinéma, terrain d'aviation et le plus grand zoo privé du monde. D’où la présence de zèbres, qui errent toujours dans les pâturages environnants. On a pas été visité le lieu… Car, au fond, on s’en fout!
Destination finale: San Luis Obispo. On décide de s’y installer pour 2 nuits. Principalement, dans le but de rattraper le retard accumulé sur notre blog. Ce n’est pas pour nous déplaire puisque cette petite ville, à l’architecture d’inspiration hispanique, nous fait bonne impression dès le départ. Il y règne une atmosphère décontractée. On passe nos journées à flâner dans la ville et à bosser. On s’y sent bien. Et la bonne nouvelle: il y a un Chipotle (le fameux mexican grill découvert à San Francisco). The Wild Donkey Cafe est également une découverte culinaire très sympa à San Luis Obispo. De la cuisine grecque, avec un délicieux pain pita-gyros à l’ail. Ça change et ça nous rappelle…Bruxelles.
Avant de quitter San Luis Obispo, passage obligé par la Bubble Gum Alley, une nouvelle forme d’art. Les murs d’une ruelle de la ville sont complètement recouverts de milliers de chewing-gum mâchés. Original, mais dégueu…
Dernière étape avant Los Angeles. Cette fois, Angie prend le volant. Nels en profite pour mater les
Plus loin, on traverse des kilomètres et des kilomètres de champs de fraisiers. C’est la récolte, et l’odeur de fraise nous poursuit. On ne résiste pas à goûter aux fameuses fraises de Californie, achetées en bord de route… Ce sont les plus belles et les meilleures de notre vie.
Notre Mustang nous dépose ce soir-là à Port Hueneme, à quelques kilomètres de Los Angeles. On y passe notre dernière nuit avant de rejoindre, dès le lendemain matin, la Cité des Anges.
Bonjour Hollywood, on arriiive!
Quelques photos de notre parcours, par ICI.
Angie
Caro
La B.A.G.N.O.L.E. !!!
Coooool trip!
Bizz
13 juillet 2011 à 09:30