Colonia del Sacramento
La République Orientale de l'Uruguay. Ou plus simplement, Uruguay. Un pays méconnu. A peine 3,5 millions d’habitants. Sur 176 220 km². Deux "grandes villes", Montevideo, la capitale, et Maldonado.
Et quoi d’autre? Un peu d'histoire, d’abord.
Elle débute avec celle des peuples Guaraní et des Charrúas. Ensuite, la période coloniale est marquée par la découverte de la région par les espagnols en 1516. Délaissé, le pays ne sera réellement colonisé qu'au 18°siècle, sous la menace d'expansion portugaise. Annexé en 1821 par le Brésil, l'Uruguay voit l'émergence de mouvements indépendantistes (comme partout en Amérique du Sud) et proclame son indépendance en 1825. Le 20° siècle est marqué par des vagues successives de grande prospérité et de dépression ainsi que 10 années de dictature militaire.
Aujourd'hui, l'économie du pays, qui, géographiquement, se situe dans la continuité de la pampa argentine, repose principalement sur l'agriculture, l'agro-industrie et le tourisme. Plus de 80% de la population est d'origine européenne. Issue des vagues d'immigration espagnoles, italiennes, suisses et allemandes du 19° siècle. Le reste des uruguayens sont, soit métis (euro-amérindiens), soit d'origine africaine (4%). Les Amérindiens représentent moins de 1% de la population nationale. C'est-à-dire à peine 35.000 Guaranis! Uniquement des Guaranis, car tous les Charrúas, habitants originels de l'Uruguay, ont été exterminés au 19°.
L'Uruguay est également une pays spécial pour les fans de foot. Premier organisateur et double vainqueur d’une coupe du monde. A l’heure actuelle, le pays a retrouvé une équipe digne de celle des années 30-40. En terminant, notamment, 4° de la dernière coupe du monde et en gagnant l’ultime Copa America.
Pour faire nos premiers pas dans ce pays bonus, il nous faut traverser son principal cours d’eau, le rio de la Plata. Estuaire, de forme triangulaire, créé par le rio Paraná et le rio Uruguay, et séparant l’Argentine de l’Uruguay. De nombreux ferrys font la trajet. Un passage de douane très simple, et nous voilà embarqués pour quelques heures de voyage. Agréable et confortable!
Colonial del Sacramento est notre port d’arrivée. La plus vieille cité du pays. Ville très touristique, mais non moins dénuée d'attrait. Le quartier historique possède même un "gros gros charme". Des ruelles pavées et ombragées. D'ancienne bâtisses splendides. Des places aérées. La rive du rio de la Plata ne manque pas d'atouts de séduction. Un phare. Quelques ruines. Et surtout, une ambiance détendue et relaxante règne dans la petite ville. A mille lieux de l’agitation de la géante Buenos Aires. Ce petit coin paisible a des airs de petite ville côtière du sud du Portugal. Et pour cause, la ville fut fondée par les portuguesh en 1680.
Nous ne boudons pas notre plaisir (expression la plus ringarde de tous nos récits) et flânons tranquillement dans ce lieu où le temps semble s'être arrêté.
On ne se prive pas pour s’envoyer un énormissime chivito pour pas très cher. Au menu: un steak de boeuf entouré d’une tranche de jambon braisé, recouvert de fromage fondant et d’un oeuf au plat, le tout inondé de frites, salade, tomates, poivrons, champignons, cornichons... Un régal!
Bref, nous passons une journée reposante. Accueillis par des uruguayens bien charmants (si on occulte leur légère haine de leurs cousins argentins et de leur prétendue arrogance).
Une seule journée car, le lendemain, nous filons vers l’est. Direction un lieu encore plus tranquillou…
Colonia del Sacramento en photo, c’est par ICI.
Nels
Et quoi d’autre? Un peu d'histoire, d’abord.
Elle débute avec celle des peuples Guaraní et des Charrúas. Ensuite, la période coloniale est marquée par la découverte de la région par les espagnols en 1516. Délaissé, le pays ne sera réellement colonisé qu'au 18°siècle, sous la menace d'expansion portugaise. Annexé en 1821 par le Brésil, l'Uruguay voit l'émergence de mouvements indépendantistes (comme partout en Amérique du Sud) et proclame son indépendance en 1825. Le 20° siècle est marqué par des vagues successives de grande prospérité et de dépression ainsi que 10 années de dictature militaire.
Aujourd'hui, l'économie du pays, qui, géographiquement, se situe dans la continuité de la pampa argentine, repose principalement sur l'agriculture, l'agro-industrie et le tourisme. Plus de 80% de la population est d'origine européenne. Issue des vagues d'immigration espagnoles, italiennes, suisses et allemandes du 19° siècle. Le reste des uruguayens sont, soit métis (euro-amérindiens), soit d'origine africaine (4%). Les Amérindiens représentent moins de 1% de la population nationale. C'est-à-dire à peine 35.000 Guaranis! Uniquement des Guaranis, car tous les Charrúas, habitants originels de l'Uruguay, ont été exterminés au 19°.
L'Uruguay est également une pays spécial pour les fans de foot. Premier organisateur et double vainqueur d’une coupe du monde. A l’heure actuelle, le pays a retrouvé une équipe digne de celle des années 30-40. En terminant, notamment, 4° de la dernière coupe du monde et en gagnant l’ultime Copa America.
Pour faire nos premiers pas dans ce pays bonus, il nous faut traverser son principal cours d’eau, le rio de la Plata. Estuaire, de forme triangulaire, créé par le rio Paraná et le rio Uruguay, et séparant l’Argentine de l’Uruguay. De nombreux ferrys font la trajet. Un passage de douane très simple, et nous voilà embarqués pour quelques heures de voyage. Agréable et confortable!
Colonial del Sacramento est notre port d’arrivée. La plus vieille cité du pays. Ville très touristique, mais non moins dénuée d'attrait. Le quartier historique possède même un "gros gros charme". Des ruelles pavées et ombragées. D'ancienne bâtisses splendides. Des places aérées. La rive du rio de la Plata ne manque pas d'atouts de séduction. Un phare. Quelques ruines. Et surtout, une ambiance détendue et relaxante règne dans la petite ville. A mille lieux de l’agitation de la géante Buenos Aires. Ce petit coin paisible a des airs de petite ville côtière du sud du Portugal. Et pour cause, la ville fut fondée par les portuguesh en 1680.
On ne se prive pas pour s’envoyer un énormissime chivito pour pas très cher. Au menu: un steak de boeuf entouré d’une tranche de jambon braisé, recouvert de fromage fondant et d’un oeuf au plat, le tout inondé de frites, salade, tomates, poivrons, champignons, cornichons... Un régal!
Bref, nous passons une journée reposante. Accueillis par des uruguayens bien charmants (si on occulte leur légère haine de leurs cousins argentins et de leur prétendue arrogance).
Une seule journée car, le lendemain, nous filons vers l’est. Direction un lieu encore plus tranquillou…
Colonia del Sacramento en photo, c’est par ICI.
Nels
tivieux
Nous ne boudons pas notre plaisir (expression la plus ringarde de tous mes commentaires ! ) ...
Vous re-voiloù ! Chic ! Nous allons pouvoir continuer les copies de recette et apprécier la beauté des photos... Bon retour à vos activités ringardes (expression la plus plaisante de tous mes voeux )
Viva Chivitoooo ! Cocoricoooo !
28 novembre 2011 à 15:10